Mon midi, mon minuit

Mon midi, mon minuit – A. Mc Partlin

Après « les derniers jours de Rabbit Hayes » qui m’a particulièrement ému et dont j’ai savouré chaque chapitre malgré la difficulté du thème abordé, j’attendais beaucoup de ce 2e roman de Anna Mc Partlin. C’était bien parti pourtant! Emma a tout pour être heureuse jusqu’à ce soit maudit où elle va perdre l’homme qu’elle aime. Au fil des pages nous allons découvrir comment elle fait face à ce deuil et comment elle va tenter de se reconstruire avec l’aide de sa famille et de ses amis.

Contrairement à beaucoup de personnes ce livre ne m’a pas laissé une forte impression. On y découvre pourtant un roman à l’écriture fluide et légère, ponctué de divers rebondissements. Ce que je regrette et trouve dommage? Que trop vite cette histoire prenne un tournant fort déplaisant: celle d’une histoire d’amour banale comme on en trouve dans beaucoup d’autres romans. Et ce n’est pas ça que je recherchais. J’attendais de ce livre d’être touchée comme j’avais été touchée par le précédent. J’attendais que ce livre me provoque des émotions intenses, je voulais rire, pleurer, pouvoir m’identifier au personnage principal de l’histoire…

En conclusions je peux donc dire que ce roman  m’a divertie le temps de sa lecture, que j’ai apprécié de passer un bon moment avec Emma et ses amis mais que je n’en garderai pas un souvenir exceptionnel.

 

De retour…

Après plusieurs mois sans avoir pu alimenter ce blog, me voilà de retour, en pleine forme, avec un tas de nouvelles lectures à mon actif. D’ici peu de temps, vous aurez de mes nouvelles.

LE VOILE DE LA DOULEUR

Sameen ALI – Archipel

Sameem, petite pakistanaise est élevée et grandit dans un home pour enfants où elle vit un enfance joyeuse. Malheureusement son retour dans sa famille se passe très mal: maltraitée, humiliée, elle croule sous les tâches ménagères sans qu’on ne lève le moindre petit doigt pour l’aider. Son enfer ne s’arrête pas là car ses proches l’envoie au pays pour la marier de force à un homme beaucoup plus âgé qu’elle. Elle tombe enceinte de ce dernier et va continuer à subir l’enfer jusqu’à ce qu’elle rencontre celui qui va l’aider à s’enfuir, celui qui va l’emmener vers une nouvelle vie, une vie d’amour, de joie, de bonheur. Elle trouvera même la force lors du décès de son père puis de celui de sa mère de retourner vers ses proches et de leurs pardonner.

Une histoire vraiment bouleversante qui m’a tenu en haleine jusqu’à la fin. Je voulais absolument découvrir ce qui allait arriver à cette pauvre jeune fille puis femme. Ce roman nous fait découvrir l’horrible condition humaine des jeunes filles dans certains pays. Cette histoire nous heurte de plein fouet et nous fait réfléchir. Un merveilleux témoignage!

APPELEZ LA SAGE FEMME

Jennifer WORTH – Albin Michel

Dans ce roman, Jennifer Worth nous retrace ses mémoires avec beaucoup de justesse et d’humour. Dans les années 50, cette ancienne infirmière décide de devenir sage-femme. Sous la houlette de religieuses respectées de tous dans les quartiers pauvres de Londres elle va apprendre ce métier si merveilleux mais si difficile.

Au fil des histoires nous découvrons une famille, un couple, un petit bout d’histoire de chacun. Des histoires qui nous marquent, qui nous font découvrir la pauvreté de l’après guerre, des conditions de vie précaires, la misère sociale et au milieu de tout ça, des futurs parents prêts à accueillir leur enfant.

Avec son récit, Jennifer Worth nous plonge dans son quotidien. Tout au long du récit j’ai vécu avec elle chaque accouchement, j’ai tremblé pour ces femmes, j’ai ressenti leurs angoisses mais surtout, j’ai été marqué par ces notes d’optimisme et de bonheur que l’on rencontre au fil des pages.

Une lecture que je conseille vivement!

AFTER

Anna TODD – Hugo Roman

Bon, bon, bon… J’avoue, j’ai succombé, je me suis laissée tentée et j’ai décidé de découvrir ce fameux fanfiction dont tout le monde parle mais avec beaucoup d’appréhension. Les livres young adults, j’avoue, ce n’est pas trop ma tasse de thé et vous ajoutez à ça un résumé qui me laissait présager une histoire mièvre…

Tessa, jeune fille parfaite dont toutes les mamans rêvent, étudiante modèle, petite amie de Noah qu’elle connaît depuis sa tendre enfance arrive à l’université. De mon point de vue je dirais plutôt Sainte-Nitouche et irritante à souhait, ça oui!
Pas de bol pour elle, elle va devoir partager sa chambre avec une colocataire qui est son total opposé et qui a des amis pour le moins particuliers dont Hardin, punk renfrogné et solitaire. Très vite, Tessa est attirée par ce dernier et s’en suit une très longue histoire basée sur cette relation. Beaucoup trop longue! Une relation qui se fait et se défait au rythme des frasques de l’un ou l’autre et ce, durant tout le roman. 600 pages de je t’aime moi non plus!

J’ai tenu bon, je n’aime pas lâcher un livre mais j’ai eu du mal à en venir à bout.
Je reste donc sur mon premier avis: une histoire franchement cucul la praline, des personnages clichés à souhait, bref, un énorme coup de marketing et puis c’est tout. Je m’arrêterai là et ne tenterai pas de lire le tome 2.

TROIS

Sarah LOTZ – FLEUVE NOIR

C’est arrivé un jeudi, celui qu’on a appelé le jeudi noir après cette terrible catastrophe aérienne. Quatre avions se sont écrasés simultanément. Mais parmi ce carnage en série, trois enfants s’en sortent miraculeusement. Très vite, les spéculations vont bon train: miracle, intervention extra-terrestre ou bien la fin du monde qui approche?

Ce livre avait tout pour faire plaire: une manière particulière d’écriture qui nous raconte l’histoire sous forme de dossier documentaire, un très bon début et puis… et puis… Et puis ça s’essouffle, ça tourne en rond, ça devient long, trop long!

Je dois avouer que j’ai eu beaucoup de mal pour arriver à la fin de ce livre et j’ai sauté des pages pour découvrir la fin. Une fin qui me déçoit également, qui me laisse sur ma faim. Bref, vous l’aurez compris, grosse déception pour ce livre qui pourtant me tentait vraiment.

QUE TA VOLONTE SOIT FAITE

Maxime CHATTAM – ALBIN MICHEL

Pour ce roman Chattam s’est attaqué à un registre complètement différent puisqu’il quitte ici le bon vieux thriller pour nous narrer une histoire noire, sombre et glauque. Un des romans les plus noirs qu’il m’ait été donné de lire au cours de ces dernières années, un livre comme Chattam n’en a jamais écrit même si on reste malgré tout dans son domaine de prédilection: « Le mal »,  une pure réussite!

A travers un narrateur mystérieux et anonyme nous découvrons Carson Mills, petite bourgade perdue au milieu de nul part où grandit Jon Petersen, le mal en personne. Le lecteur grandit avec lui et découvre au fil des pages à quel point la folie de Jon monte en puissance pour ne jamais s’arrêter. Autour de ce psychopathe gravitent d’autres personnes mais qui ne sont pas laissées pour compte par l’auteur car chaque personnage est décrit avec une intensité et une finesse qui nous permet de vibrer pour eux comme nous tremblons quand nous sommes en compagnie de Petersen.

Dans ce roman nous découvrons une écriture complètement différente, un style plus littéraire, plus poétique. En parallèle à ce style plus imagé l’auteur nous surprend en débutant le roman par un « Je » inconnu, ce fameux narrateur dont je parle un peu plus haut. Ce dernier intervient à plusieurs reprises en cours de roman et c’est avec lui que nous clôturons le livre. Et de quelle manière!

Je ne peux que vous recommander de lire ce dernier livre de Maxime CHATTAM.

DEMAIN

Guillaume MUSSO – POCKET

Cette fois encore, je vais laisser un avis négatif sur un livre alors que celui ci est noyé sous une avalanches de critiques positives mais cette fois ci, Musso m’a bel et bien déçue.
Avant toute chose, il faut bien reconnaître que ce n’est pas donné à tout le monde d’écrire des livres, qui plus est des livres qui, à chaque sortie, rencontrent un succès fou mais peut-être est-ce là que le bât blesse? Des sorties annuelles, régulières, peut-être trop? La rentabilité prend elle la place de la qualité?

La base de l’histoire est bonne et me plaisait bien. Cet homme, prof d’université, qui a perdu sa femme, élève seule sa petite fille et qui, par hasard achète un ordinateur qui va lui permettre d’intervenir dans le passé pour modifier le cours de sa vie, ok. Mais quand vous ajoutez à ça un matraquage de publicités en tout genre pour tel ou tel produit, une intrigue que j’ai vite trouvée un peu « fourre-tout », des personnages très superficiels et une écriture assez plate, dur dur d’arriver au bout de l’histoire. Pourtant, je pense que Musso a ce qu’il faut pour faire de ce livre une histoire captivante mais il n’a pas été assez en profondeur pour moi.

13 A TABLE

13 auteurs différents – POCKET
13 à table, 13 nouvelles toutes plus délicieuses les unes que les autres. On découvre ici des auteurs bien connus du public et c’est un vrai délice de les avoir tous regroupés dans un même livre.

J’ai dévoré ce livre en une journée, les histoires sont légères et pas indigestes, un vrai régal!

JUSTE UNE OMBRE

Karine GIEBEL – POCKET

Cloé mène une vie de rêve entre sa carrière où très bientôt elle obtiendra le poste de directrice générale et l’homme qu’elle aime. Gomez lui, est un flic tourmenté, bourru, qui flirte avec la mort. Ils ne se connaissent pas mais leur vie va changer quand Cloé va se retrouver nez à nez avec une ombre. Cette ombre qui s’introduit chez elle quand elle dort, cette ombre qui la suit, cette ombre qui souhaite sa mort. Cloé à l’impression de devenir folle, Gomez qui n’a plus rien à perdre va l’aider mais si tout ça n’était que dans la tête de la jeune femme? Quelle option est la meilleure? Etre suivie par une ombre psychopathe ou bien savoir que tout est dans sa tête?

Un vrai thriller qui vous tient en haleine du début à la fin. Encore une fois Karine GIEBEL nous happe dans l’histoire, nous fait trembler et nous emmène dans un rythme effréné jusqu’à la dernière page;

C’est le second livre de Karine GIEBEL que je lis et je dois dire que jusqu’à présent, elle ne m’a pas déçue. Un vrai thriller qui m’a tenu une bonne partie de la nuit éveillée tant j’étais curieuse de connaître la suite de l’intrigue. Il est vrai que les 200 premières pages sont un peu plus longues mais sans vraiment l’être. Les personnages, l’intrigue, la découverte de l’ombre, tout est mis en place de manière habile sans lourdeur pour nous emmener ensuite au coeur de l’histoire. C’est sans hésiter que je vais lire un autre de ses livres.